mardi 17 janvier 2012

CHRISTIAN GOY ANCIEN SUBSTITUT DU PROCUREUR DE BAYONNE CONDAMNE POUR VIOLS SUR MINEURS

L’appel de l’ex-magistrat Christian Goy


L’appel de l’ex-magistrat Christian Goy - JUSTICE - France 3 Régions - France 3

Condamné à 15 ans de réclusion pour viol sur mineurs à Bordeaux, Christian Goy a décidé de faire appel .

L'ancien magistrat de Bayonne Christian Goy condamné la semaine dernière à 15 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur mineurs a décidé de faire appel de la décision de la cour d'assises de Bordeaux.


La semaine dernière, le jury avait suivi les lourdes réquisitions de l'avocat général en condamnant Christian Goy à 15 ans de réclusion criminelle. L'ex-magistrat comparaissait devant la cour d'assises de la Gironde pour "viols sur mineures" alors qu'il était avocat au barreau de Bordeaux.

Christian Goy, l'ancien substitut du procureur de Bayonne qui comparaissait pour viols sur mineures de 15 ans, a été condamné vendredi à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Bordeaux. Les avocats de l'accusé ont aussitôt indiqué leur intention de faire appel de ce verdict. "On est dans l'excès, c'est un coup de massue (...), nous allons interjeter appel et formuler dès lundi une demande de remise en liberté", a indiqué à l'issue du verdict, un des deux avocats de l'accusé, Arnaud Dupin.

"C'est une condamnation qui est lourde, mais pensons tout de même aux victimes qui aujourd'hui ne sont pas reconnues comme telles (en raison de la prescription des faits) et je pense que les jurés ont pensé à elles", a pour sa part estimé Gérard Danglade, l'avocat de Virginie, une des deux parties civiles. Dans son réquisitoire, l'avocate générale, Dominique Hoflack, qui avait requis de 12 à 15 ans de réclusion criminelle, s'était montrée très virulente contre Christian Goy, qu'elle a qualifié de "faucheur de vie" et qui a commis des "faits gravissimes qui ont sali et abîmé plusieurs jeunes filles" qui sont, à l'image de Virginie, 34 ans, "brisées à jamais".

Accusé de viols et agressions sexuelles de deux mineures de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité, cet ancien avocat au barreau de Bordeaux de 63 ans était, au moment de son interpellation en 2006, substitut du procureur au tribunal de grande instance de Bayonne.

"Pervers"

Pour Dominique Hoflack, l'accusé s'est servi de sa fonction pour "tisser des liens avec ses clients afin d'abuser de leurs enfants (...) et en disant à ses victimes que personne ne donnerait de crédit à leurs propos". "Il se retrouve sur le banc des malfrats et il devrait avoir honte d'avoir porté cette robe qui lui a servi d'ascendant sur ces victimes et dont il pensait qu'elle le mettrait à l'abri de poursuites judiciaires", lui a asséné l'avocate générale.

Ne cachant pas son courroux à l'encontre de Christian Goy qui, il y a tout juste cinq ans, occupait les mêmes fonctions de parquetier, l'avocate générale le compare à "un pédophile" et le qualifie de "pervers" qui "s'attache à ne reconnaître les faits que du bout des lèvres et sans se mettre en scène".

Placidité de l'accusé

"Face aux victimes, vous avez un discours décalé, contrôlé, surréaliste et banalisateur que vous axez uniquement sur vous", lui a reproché l'avocate générale. Tout au long du procès, qui s'est ouvert mardi, "vous avez toujours voulu cantonner le débat à un débat entre gens de robe pour contourner et minimiser" les faits qui vous sont reprochés et "faire oublier que ces faits sont gravissimes", a estimé la magistrate.

À l'ouverture du procès mardi, Christian Goy qui était marié et père de famille au moment des faits, dans les années 80, avait reconnu être "victime de troubles de la personnalité" qui l'ont "fait aller vers des gestes et des actes (qu'il) regrette". Un aveu que, tout au long de la semaine, cet ex-avocat devenu magistrat en 1999 et qui affirme être désormais guéri de ses troubles du comportement a tenté de minimiser, se débrouillant pour parler à demi-mot des accusations les plus graves.

"Le mot fellation n'a jamais été prononcé ou de façon extrêmement feutrée", lui a reproché Dominique Hoflack qui a demandé à la cour de le condamner "moralement et pénalement pour toutes" les victimes "qui ont eu le courage" de porter plainte et d'"aller jusqu'au bout" de la procédure judiciaire. Christian Goy a accueilli ces réquisitions avec une relative placidité comme s'il était, comme depuis le premier jour du procès, étranger à cette affaire.

dimanche 15 janvier 2012

Yann Gallouedec, juge consulaire au tribunal de commerce et ancien président du club de handball l’Usam entre 2003 et 2008



Yann Gallouedec hier au tribunal. La décision sera rendue le 2 janvier. (Photo M. ESDOURRUBAILH)

CATHY ROCHER
03/12/2011, 11 h 35 | Mis à jour le 03/12/2011, 16 h 20


Nîmes Soupçonné d'avoir détourné des cotisations sociales, l’ancien président de l’Usam est appelé à la barre ?

On n’a pas l’habitude de le retrouver de ce côté-là de la barre. Yann Gallouedec, juge consulaire au tribunal de commerce et ancien président du club de handball l’Usam entre 2003 et 2008, a comparu, hier, devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Ce patron nîmois d’une entreprise funéraire est soupçonné d’abus de confiance, c’est-à-dire d’avoir détourné des cotisations sociales des salariés de l’Usam, d’avoir établi des comptes et bilans inexacts ou encore d’usage de faux. Pas pour son enrichissement personnel mais dans le but de présenter, fin 2007, des comptes rassurants à la commission nationale d’aide et de contrôle de gestion de la ligue nationale de handball (CNACG).

"Comme par miracle"

L’Usam était alors dans la tourmente, ses finances dans le rouge. Un an plus tard, après la démission de Yann Gallouedec, une nouvelle équipe dirigeante, emmenée par Jean-Pierre Vernier, découvre une dette abyssale (plus de 600 000 €), commande un audit, évite de peu la relégation de l’équipe phare du club et porte plainte. Hier, le club représenté par Me Remi Hanachowicz était partie civile dans ce dossier. Car l’enquête, menée par le SRPJ, a mis au jour des pratiques curieuses. "Comme par miracle", a constaté hier le vice-procureur Arnaud Massip, les comptes présentés par le club fin décembre 2007 respectent les exigences de la CNACG, qui réclame une réduction de la dette. Le représentant du parquet parle ainsi d’une subvention municipale providentielle de 100 000 € inscrite aux comptes 2007. Entendu par la PJ, Pascal Gourdel, l’adjoint aux sports, en contestera la réalité. Yann Gallouedec parle, lui, d’un engagement oral.

"Enquête orientée"

Sont enfin évoquées des subventions comptabilisées mais jamais récupérés... Me Isabelle Mimran, l’avocate de l’ancien président du club, a plaidé la relaxe et contesté une "enquête orientée". Deux personnes - Alain Meric, expert comptable, ancien trésorier du club et Philippe Carrega, commissaire aux comptes -, étaient poursuivies pour complicité dans cette affaire. Ils étaient représentés par Me Catherine Py, M e Philippe Expert et M e Bouvier. Ils ont, eux aussi, plaidé la relaxe, contesté une procédure qui, selon eux, ne tenait pas et déposé des exceptions de nullité. Il est aussi reproché à Alain Meric, d’avoir, en 2010, accédé frauduleusement au compte bancaire du club alors qu’il n’en était plus membre.

Hier, le vice-procureur Arnaud Massip a requis une amende de 10 000 € à l’encontre de Yann Gallouedec, 5 000 € contre Alain Meric. Concernant le commissaire aux comptes, le représentant du parquet a considéré que la qualification des faits était "plus délicate". Le tribunal rendra sa décision le 2 janvier prochain.

dimanche 1 janvier 2012

ALLO ....ALLO JUSTICE




AVEC TOUS NOS BONS VOEUX POUR CETTE ANNEE 2012 AVEC UNE JUSTICE QUI RECONNAISSE LES VRAIES VICTIMES .